Six Feet Under, une série ancrée dans la réalité

Six Feet Under, saison 2, épisode 3 :

Situation : Nate et David déjeunent avec quatre dirigeants de petites entreprises de pompes funèbres. Nate s’emporte à propos de Kroehner, une grande compagnie qui cherche à étendre son influence par des acquisitions toujours plus nombreuses.

Nate : They don’t care about people, they don’t care about lives.
[…]
All they care about is money. It’s not just our industry. It’s everywhere. When corporations try and squeeze out all the competitors … the further management gets from labor, the more alienation in the workplace, the more meaningless all our lives become.

Jack : It’s hopeless, isn’t it ?

Nate : No, I don’t think it is. We have to stick together and save our energy to fight Kroehner.

Six Feet Under est, définitivement, une série majeure. Et Nate un de mes personnages de fiction préférés.

16 thoughts on “Six Feet Under, une série ancrée dans la réalité

  1. Oui, il y a aussi ces “pubs” géniales sur votre “vie après la mort” si je me souviens bien ;p — et quand l’embaumeur des Fisher a un aperçu des méthodes de l’entreprise Kroehner… ça a un côté très “les petits contre les gros” (on oublie, moi aussi, que ça aussi ça fait partie, il me semble, de l'”esprit pionnier” dont se regorge tant la conscience américaine ^^;).

    Sinon, oui, ne vous laissez par le thème, Six Feet Under c’est très bien ^_____^ (même si moi, je préfère Brenda à Nate ! ;p)

  2. Brenda est justement assez … déroutante par moments. Là, vu que j’en suis au début de la saison 2, c’est ce qui ressort. Mais, comme pour tous les autres personnages, une personnalité particulièrement complexe – et donc, intéressante.

  3. La saison 1 m’avait déjà énormément plu, mais la seconde m’a littéralement mis sur le cul. La série porte un regard sur la société actuelle, mais malgré le cynisme, il n’y a jamais de voyeurisme. Il en ressort une dimension humaine particulièrement juste. Les personnages ont tous un rôle très précis, socialement parlant. Personnellement, une des choses qui m’a le plus surpris est le personnage de Ruth. L’homosexualité, l’aliénation, l’adolescence (…) sont des thèmes qui ont souvent été abordés (sans aucun doute, le traitement prend ici une dimension particulière), mais souvent les femmes âgées sont complètement délaissées (bon, je mets hors jeux les intriguantes ridicules de Dallas & Co). Parler de la sexualité d’une femme de la cinquantaine est assez osé, mais finalement ça tombe sous le sens pour une série de la sorte.

  4. Six feet under a été une grande, très grande série. Mais déjà, la fin de la saison 3 annonçait l’essoufflement du concept et surtout la disparition de cette petite touche de non sens absolument délicieuse. On sombre dans le pathos. Les personnages s’engluent dans leurs obsessions. On ne badine plus avec la mort : c’est du premier degré à la hache.
    Le début de la saison 4 étant du même tonneau, on a carrément décroché. C’est un peu triste une bonne série qui part en couille de la sorte, on se demande ce qui s’est passé côté scénaristes!

    Nip/Tuck, du coup, est arrivé pile poil. Ici, ce n’est pas notre rapport à la mort qui est en question… mais le culte du physique, du jeunisme de la “sur-normalité”, la négation de la vieillesse, de soi-même… de la mort aussi, finalement. Si les scènes de bistouris sont gore, c’est le tréfond de l’âme humaine, de ses mesquineries et petits arrangements avec soi-même que le scalpel racle consciencieusement.

    Si vous aimez six feet under, vous allez adorer Nip/Tuck

  5. Pingback: Le Monolecte

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