Patrick Besson vient de signer un petit livre sur la rentrée littéraire, justement intitulé Ma rentrée littéraire. A travers la critique de sept romans fictifs (aux titres délicieux, de Ma mère, ma mer, mammaire à De Philippe Sollers en passant par Journal intime (tome 52)), il épingle les dérives de l’édition mais aussi du microcosme qui gravite autour. L’ouvrage propose en effet un concentré des clichés dont se nourrit tout autant une bonne partie des écrivains français que la critique littéraire. Jubilatoire.
Extrait :
“Dans Sociétés, Tournefort donne libre cours à sa verve iconoclaste presque féerique. Il laisse courir ses doigts sur le clavier de l’ordinateur. Il n’est plus retenu par rien : ni père, ni mère, ni éditeur.
C’est, à vrai dire, un festival. Tout y passe : la mondialisation, l’IVG, la Gay Pride, Internet, le sida, etc. Tournefort n’hésite pas à prendre position sur certains problèmes cruciaux, notamment la montée actuelle du fascisme en Europe. Non seulement, il est contre, mais il se bat contre. Très belles pages sur son arrivée à Vienne, quelques jours après la victoire du parti de Jörg Haider. […]
J’ai pondu un petit texte (600 mots) sur la création du monde vue par Patrick Besson. Le titre: “La semaine la plus longue” (Il faut bien que Genèse se passe).
Je peux vous l’envoyer par e-mail si vous me confirmez à quelle adresse.
Et si vous avez aimé,
Il y a une suite (400 mots) sur la création d’Adam et Eve et leur expulsion. Titre: “Le jardin secret”ƒ